Bac 2019 : Français et philosophie

Bac 2019 : Français et philosophie
L'actualité 2019 sur dubrevetaubac.fr

Rechercher dans ce blog

vendredi 24 mars 2017

Louise Labé, poétesse de la Renaissance. Présentation biographique et analyse du mouvement littéraire, la Renaissance

Louise Labé, poétesse de la Renaissance. Présentation biographique et analyse du mouvement littéraire, la Renaissance



Louise Labé née vers 1524 à Lyon, morte le à Parcieux-en-Dombes où elle fut enterrée, est une poétesse française surnommée « La Belle Cordière », elle fait partie des poètes en activité à Lyon pendant la Renaissance

Elle écrit des poèmes à une époque où la production poétique est intense. La poésie française se donne alors des bases théoriques avec Du Bellay (Défense et illustration de la langue française, 1549) et se met en place avec Ronsard, suivant le modèle de Pétrarque

Sa culture est aussi celle de la Renaissance italienne.

L'œuvre de Louise Labé, très mince en volume (662 vers), se compose d'un Débat de Folie et d'Amour (dans lequel Jean de La Fontaine a trouvé le sujet de l'une de ses fables, L'Amour et la Folie), de trois Élégies et de vingt-quatre sonnets, lesquels expriment les tourments féminins de la passion.

Exemple de poème : Je vis, je meurs



Ce sonnet a été écrit par Louise Labé au XVIe siècle et publié en 1555 sous le titre Œuvres qui regroupe des types de textes différents (Sonnets, Elégies, Débat de Folie et d’Amour). Il s’agit du 8e sonnet d’un recueil en comportant 24 (si l’on compte le 1er sonnet intégralement écrit en italien). Il s’agit d’un sonnet d’inspiration pétrarquiste (inspiration que l’on rencontre fréquemment à cette époque jusque dans les écrits de la Pléiade avec Ronsard par exemple)  basé sur la contradiction des sentiments amoureux.




Je vis, je meurs dans l'édition de 1556
Sonnet VIII
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
http://www.dubrevetaubac.fr/blog/textes-complementaires-pour-l-oral-eaf/louise-labe-poetesse-de-la-renaissance-presentation-biographique-et-analyse-du-mouvement-litteraire-la-renaissance.html#gO1Er7f9448uKr9g.99

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Réagissez à cet article et laissez votre commentaire. Votre avis nous intéresse.